Oui je sais, rien de nouveau sous le soleil. Et pourtant, les chiffres sont plutôt alarmants :

Selon l’UEG (United European Gastroenterology – 2016), 1 enfant sur 3 est en surpoids en Europe. En France, on s’en sort à peine mieux avec 1 enfant sur 5.

Chez les adultes ? C’est 1 sur 2 !

 

Cf. article de Pierre Le Hir, Le Monde, 25.10.16

 

Quelques règles essentielles

 

Tout d’abord, permettez-moi de revenir sur nos mauvaises habitudes. Non, ne soyez pas de mauvaise foi, on est tous pareil !

Il faut savoir que le système digestif est la fonction de l’organisme qui utilise le plus d’énergie vitale. Plus de 80 % du système immunitaire se trouve dans l’intestin. Or :

– La suralimentation
– Le manque de qualité, de diversité
– Les mauvaises habitudes (grignotage, manque de mastication)
– Les mauvaises associations alimentaires
– Les inhibiteurs de digestion (café, alcool, lait, sodas, gâteaux, bonbons…)
– Le stress
– Le manque de sommeil, le tabac…

… Tout ça, surmènent notre système digestif !

Et oui, quand on se goinfre, on sympathise avec l’ennemi, c’est le syndrome de Stockholm du sucre et du gras ! Houla ! Le cri du cœur !

(Ou des tripes, c’est selon)

 

 

Résultat, l’énergie vitale diminue et entraîne une déficience immunitaire avec l’apparition logique de troubles de santé.

Vous vous reconnaissez dans ce portrait ? Rien d’étonnant, bienvenue, dans le monde moderne !

Les grands groupes d’aliments

 

Pour équilibrer l’alimentation : Il faut manger le plus « vivant » possible ! Alors, non, je n’ai pas dit que la volaille devait encore courir dans votre assiette. Mais si au moins, elle pouvait avoir couru en plein air avant de se retrouver dans votre estomac…

Entendons plutôt par « vivant », une alimentation crue, fraîche, de bonne qualité et de saison, composée majoritairement de légumes, de fruits mais aussi d’amidons et de protéines.

 

1. Les protéines :

Les Protéines. Justement, parlons-en. Selon l’OMS, l’apport idéal en protéines serait de 0,8 g/kg de poids corporel ! Ce qui est beaucoup moins que ce que l’on imagine.

Je n’irai pas jusqu’à vous menacer, un fenouil à la main mais, s’il était possible de réduire la viande, surtout rouge et les produits laitiers à base de lait de vache… Déjà, ce serait un bon début.

Les acides aminés sont essentiels pour nos tissus, néanmoins, une consommation abusive de protéines provoque des tensions nerveuses, musculaires, nuit au sommeil, acidifie le corps. Pas top quoi !

Il ne s’agit donc pas de se carencer, ce qui entraînerait une chute des défenses immunitaires, mais de combler ses déficiences avec des alternatives à la viande tels des œufs, poissons et/ou protéines végétales comme les légumineuses et les céréales (pois, fèves, lentilles, soja, quinoa, sarrasin…), des oléagineux (noix, noisettes, amandes…), du fromage de brebis…

Et n’allez pas croire que vous allez devoir ingurgiter 4 kg d’amandes/jour pour compenser votre steak ! Par exemple :

➢ 2 gros œufs contiennent 13 g de protéines
➢ 1 tasse de lait de soja en donne 8 g
➢ 1 poignée d’amandes en fournit 6 g
➢ La spiruline (pour 100 g) en contient 57 g !!!

A vous de faire votre petite cuisine ! Et pas besoin de tout pesez, faites-vous confiance, allez-y au feeling !

 

2. Les lipides :

Apprenez à faire la différence entre les graisses saturées (néfastes si on en abuse) comme le beurre et les fromages, mais aussi les sauces, charcuteries, produits industriels, huile de palme et autres huiles hydrogénées (des corps gras que l’on a modifiés à grands coups d’hydrogène pour qu’ils résistent mieux à la chaleur).

Et les graisses insaturées (anti-inflammatoires naturels) qui font baisser le bon cholestérol et nous protègent contre les maladies cardio-vasculaires. Ces graisses sont présentes dans les huiles d’olive, de colza, de noix, de pépins de raisins, de lin, de chanvre, de sésame… Trouvez la ou les vôtres !

 

3. Les glucides :

Les amidons (ou féculents) sont notre carburant. Sans eux, mauvaise concentration et fatigue se feront ressentir. Consommés en dose normale, ils nous fournissent de l’énergie mais en quantité trop importante, ils ne sont plus oxydés et acidifient notre organisme. Pour lutter contre l’acidose, celui-ci puise dans ses réserves minérales et par conséquent, se déminéralise.

 

Feu vert sur les fruits et les légumes (sans blague) !

Source de vitamines et de fibres, ils améliorent l’équilibre acido-basique de l’organisme, réduisent les risques d’infarctus et de cancer, hydratent notre corps et se consomment sans limite !

N’hésitez pas à consommer quotidiennement crudités et jus de légumes et/ou à opter pour une cuisson douce. Plus l’aliment est cuit, plus il est dénaturé. Les personnes qui suivent une alimentation crue (je ne parle pas des tartares ni des carpaccio ; -) vous diront toutes qu’elles ont amélioré leur vie et leur santé. Et c’est vrai, on en ressent les effets de manière immédiate.

 

Les vitamines, minéraux et oligo-éléments :
 

Si l’alimentation est dénaturée, industrielle ou trop raffinée… cela entraînera des carences qui favoriseront elles-mêmes des troubles chroniques et durables.

Ras le bol d’ingurgiter des hormones, des pesticides et des OGM !
C’est mieux de se nourrir d’aliments, pas de chimie.

 

L’eau :

Même si les besoins en eau varient en fonction du corps de chacun, pour un bon équilibre général, n’ayez pas peur de boire au moins 1,5 l d’eau par jour, en plus de votre consommation au cours des repas.
Un bémol cependant, j’en parlais récemment avec un médecin, si vos urines deviennent claires comme l’eau des Caraïbes, arrêtez de boire !
Il ne s’agit pas non plus de fatiguer vos reins inutilement.

En tout cas, évitez de trop boire en mangeant (l’eau ralentit la digestion)
C’est en dehors des repas qu’il faut boire le plus. Et pas seulement de l’eau mais aussi bouillon, thé vert, tisane ou rooibos (infusion sans théine).
Si vous avez soif en mangeant, c’est peut-être parce que vous ne buvez pas assez d’eau pendant la journée ?

Nous sommes faits de 70 % d’eau et pour que notre organisme fonctionne correctement, il est nécessaire de se forcer un peu, même quand on n’a pas soif. Et je parle en connaisseuse de cause…
Plus on boit et plus on a soif ! Le corps finit par s’habituer.

 

 ☆   ☆   ☆

 

Alors au final, vous allez me dire : « C’est bien tout ça, la chanson, on la connaît » oui mais visiblement, on a oublié les paroles.

Il arrive bien évidemment de douter, d’être complètement paumé.

 

 

Ou d’avoir des fringales pour combler un manque affectif, remédier au stress ou tout simplement céder à la tentation. Ces moments là ne sont pas interdits si on les canalise. Tout est une question d’équilibre, de juste milieu.

Généralement, c’est le cerveau qui propose une alternative à laquelle il est lui-même habitué, ce sont des automatismes qui s’installent. On dit d’ailleurs qu’il lui faut environ 3 semaines pour « s’habituer à se « déshabituer » !

 

 

Une alimentation équilibrée permet de maintenir le plus haut niveau de vitalité dans le corps. Une fois encore, les effets sont immédiats.

Achetez moins mais mangez mieux, cuisinez un peu plus et apprenez à lire les étiquettes ! Un conseil simple quand on ne comprend pas tout
(il faut dire qu’on ne nous facilite pas beaucoup la tâche) :
Si le paragraphe « Ingrédients » fait 36 lignes, reposez le paquet !

Et pour passer à la pratique, suivez le guide avec l’article suivant  ; -)

 

Oui, je mange sain, non, je ne fais pas de régime !